Le maedup est née en Chine et s’est progressivement étendue à toute l’Asie. Au fil du temps, les techniques de tressages sont devenues plus élaborées et de nombreux motifs sont apparus. En Corée, cette pratique est une véritable discipline artistique.

 Les premières traces de nœud coréen datent de l’époque des « trois royaumes » entre le 1er siècle avant JC au VIIe siècle. Ils étaient d’abord un symbole d’autorité royale et de luxe car le maedup ornait les ceintures, les coiffures de cérémonie, les drapeaux…

Ensuite, les noeuds se sont répandus à toutes les classes sociales afin de décorer les vêtements, des objets de la vie de tous les jours (porte-monnaie, éventails, instruments de musique…) et des décorations intérieures, Ils  permettent aussi de réaliser d'étonnants accessoires et de surprenants bijoux.

Encore aujourd’hui, c’est un des éléments essentiels dans les costumes traditionnels. 

 En Corée, il est de coutume d’en offrir en guise de porte bonheur pour apporter la fortune, la longue vie, la santé...

 Il a failli disparaître à cause de l’histoire troublée de la Corée. Mais l’Art fut ramené par Jeong Yeon-su dans les années 60. Pris de passion pour le Maedup, il en fit une vocation de vie. Jeong Yeon-su est reconnu Maître du Maedup par le gouvernement lors de sa mort.

 Aujourd’hui élevé au rang d’art, le Maedup fait parti du patrimoine coréen. Il est désormais sauvegardé et enseigné dans des écoles spécialisées.

Source : Ici

Il existe le livre : L’art du maedup, noeuds coréens

Vidéo :